Le conseil du culte musulman
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28042008
Le conseil du culte musulman
e scrutin vise à élire les représentants de la communauté pour une durée de trois ans. Rencontre chez le consul du Maroc, conciliabules, scissions suivies de réconciliations : à cinq semaines des prochaines élections du conseil régional du culte musulman (CRCM), ça s’agite beaucoup dans le petit milieu des responsables musulmans des mosquées.
Le 8 juin prochain, ces délégués - leur nombre est déterminé par la superficie des lieux de culte - devront désigner leurs nouveaux représentants officiels pour une durée de trois ans. Problème : cette instance représentative nationale, dont la présidence était assurée par le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, est en pleine crise et ses échelons régionaux ne sont guère plus efficaces à l’image de celui du Languedoc-Roussillon, animé par le Pailladin Lhoussine Tahri. « Franchement, je suis très inquiet pour le CRCM et, en ce moment, je ne sais même pas s’il y aura des élections », affirmait-il, hier, en référence à l’intention des fidèles d’origine algérienne de ne pas participer au scrutin. « Il est temps de ne pas prendre part à cette mascarade et de ne pas couvrir “la mafia de l’islam”», a lancé, mercredi, leur responsable régional, le Gardois Abdallah Zekri.
L’annonce est tonitruante et ce retrait viendrait s’ajouter à celui des “mosquées harkies”, dont les responsables locaux - Mohamed Nourredine, pour le Plan-Cabanes et Lodève, Khatir Nedromi, pour le Petit-Bard - n’ont pas souhaité présenter de délégués pour le vote.
Au niveau régional, le terrain semblerait donc dégagé pour les musulmans d’origine marocaine, majoritaires, si ces derniers n’apparaissaient eux aussi divisés. Une réunion, la semaine dernière, au consulat du Maroc, a permis d’aplanir les divergences mais pas de s’accorder sur l’identité du futur président du CRCM, qui pourrait être - le conditionnel s’impose - le commerçant boucher nîmois Driss El Moudni. « On verra tout cela plus tard, c’est beaucoup trop tôt », commente le président sortant, Lhoussine Tahri. Ce jeu d’influences arrache des soupirs à Abdelkader El Marraki, le représentant de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui se présentera, lui, avec l’ambition de conserver son siège. « On aurait préféré que les gouvernements étrangers restent à l’écart de tout cela. » Malgré ses difficultés à s’organiser, l’islam de France reste un enjeu évident.
Le 8 juin prochain, ces délégués - leur nombre est déterminé par la superficie des lieux de culte - devront désigner leurs nouveaux représentants officiels pour une durée de trois ans. Problème : cette instance représentative nationale, dont la présidence était assurée par le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, est en pleine crise et ses échelons régionaux ne sont guère plus efficaces à l’image de celui du Languedoc-Roussillon, animé par le Pailladin Lhoussine Tahri. « Franchement, je suis très inquiet pour le CRCM et, en ce moment, je ne sais même pas s’il y aura des élections », affirmait-il, hier, en référence à l’intention des fidèles d’origine algérienne de ne pas participer au scrutin. « Il est temps de ne pas prendre part à cette mascarade et de ne pas couvrir “la mafia de l’islam”», a lancé, mercredi, leur responsable régional, le Gardois Abdallah Zekri.
L’annonce est tonitruante et ce retrait viendrait s’ajouter à celui des “mosquées harkies”, dont les responsables locaux - Mohamed Nourredine, pour le Plan-Cabanes et Lodève, Khatir Nedromi, pour le Petit-Bard - n’ont pas souhaité présenter de délégués pour le vote.
Au niveau régional, le terrain semblerait donc dégagé pour les musulmans d’origine marocaine, majoritaires, si ces derniers n’apparaissaient eux aussi divisés. Une réunion, la semaine dernière, au consulat du Maroc, a permis d’aplanir les divergences mais pas de s’accorder sur l’identité du futur président du CRCM, qui pourrait être - le conditionnel s’impose - le commerçant boucher nîmois Driss El Moudni. « On verra tout cela plus tard, c’est beaucoup trop tôt », commente le président sortant, Lhoussine Tahri. Ce jeu d’influences arrache des soupirs à Abdelkader El Marraki, le représentant de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui se présentera, lui, avec l’ambition de conserver son siège. « On aurait préféré que les gouvernements étrangers restent à l’écart de tout cela. » Malgré ses difficultés à s’organiser, l’islam de France reste un enjeu évident.
yousef- Admin
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Le conseil du culte musulman :: Commentaires
Re: Le conseil du culte musulman
Frère Brahim bonsoir, à mon avis le probléme est trés simple, nous sommes autemps de la communication , du dialogue et de la discussion, nous sommes au temps ou chacun de nous doit respecter l'autre si bien que cette terre ou nous vivons nous accépte, mais aussi nous sommes au temps de regroupement dans des associations bien encadrées et bien statuées, car le probléme de ce jour est la formation des cadres de ces groupes quelque soit leur but et leur vocation. L'islam est la religion de tous les êtres humains sans distinction de race ou de nationalité ou d'orientations politiques etc... L'islam est la religion de la paix, de la tolérance, de l'amitié , de la science etc ....
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