FARID BENYAA .... MUSIQUES ET DANSES D'ALGERIE
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12082009
FARID BENYAA .... MUSIQUES ET DANSES D'ALGERIE
DJEDIB - Danse traditionnelle des Aurès
La musique populaire Algérienne chante les légendes,
les actes de bravoure, l'exil et surtout les événements
marquant de la vie sociale.
Certains genres de danses sont d'ailleurs tout à fait
spécifique, comme la danse du Djedib où les femmes
dansent au rythme du Bendir et rentrent en transe
jusqu'à l'épuisement et parfois évanouissement.
Le mouvement saccadé de la tête et des cheveux est
très caractéristique. Cette danse des régions de
Constantine et des Aurès entre autres reste tout à fait
impressionnante.
KARKABOU - Ghardaia
Les différentes régions d'Algérie ont donné naissance à
des folklores très typés. Cadences syncopées des
musiques Kabyle, Touareg, Chaouiates, ou Mozabites.
Ici rythme Kartabou, ces grosses castagnettes
métalliques, les musiciens, sorte de troubadours
déambulent les rues accompagnés d'une nuée d'enfants
enchantés par l'ambiance spontanée provoquée par
cette musique saccadée typique du Kartabou.
La musique populaire Algérienne chante les légendes,
les actes de bravoure, l'exil et surtout les événements
marquant de la vie sociale.
Certains genres de danses sont d'ailleurs tout à fait
spécifique, comme la danse du Djedib où les femmes
dansent au rythme du Bendir et rentrent en transe
jusqu'à l'épuisement et parfois évanouissement.
Le mouvement saccadé de la tête et des cheveux est
très caractéristique. Cette danse des régions de
Constantine et des Aurès entre autres reste tout à fait
impressionnante.
KARKABOU - Ghardaia
Les différentes régions d'Algérie ont donné naissance à
des folklores très typés. Cadences syncopées des
musiques Kabyle, Touareg, Chaouiates, ou Mozabites.
Ici rythme Kartabou, ces grosses castagnettes
métalliques, les musiciens, sorte de troubadours
déambulent les rues accompagnés d'une nuée d'enfants
enchantés par l'ambiance spontanée provoquée par
cette musique saccadée typique du Kartabou.
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FARID BENYAA .... MUSIQUES ET DANSES D'ALGERIE :: Commentaires
Re: FARID BENYAA .... MUSIQUES ET DANSES D'ALGERIE
R'BEB - Tlemcen - Héritage andalou
Essentiellement mélodique et modale, la Musique
classique algérienne dite Andalouse, se maintient
grâce à une tradition orale dans laquelle *mélisme, et
autres ornementations, restent difficiles à symboliser
par le système de notation emprunté à l'occident.
Cette tradition est représentée en Algérie par trois
écoles : celle de Tlemcen ou Ghernati se revendique
de Grenade, celle d'Alger ou Sanaâ de tradition Cordouane,
enfin à Séville se rattache le Malouf de Constantine.
Au delà de ce rapprochement avec les villes de
l'Andalousie, les différences sensibles que l'on y décèle
restent plutôt liées aux influences locales qu'à une
différenciation originelle.
Dans les trois écoles cette pratique est représentée
par la Nouba que nous pouvons traduire par suite ; celle-ci
correspond à une composition instrumentale et vocale
qui se déroule selon un ordre établi et des règles
rythmiques et modales bien déterminées. Chaque Nouba
est construite sur un mode (Tab')(tempérament,*éthos)
précis duquel celle-ci tire son nom.
* mélisme (durée musicale longue constituée d'un groupe
de notes de valeur brèves)
* éthos (caractère commun à un groupe d'individus d'une
même société)
Nour Eddine Saoudi " La musique Classique Algérienne"
R'beb est un instrument de musique à cordes spécifiques
à la région de Tlemcen.
Le maître El Arbi Benssari a été le plus important mainteneur
de cette musique classique. Il jouait de R'beb et de la
Kouitra.
Il convient de rappeler son action et celles de ses disciples,
ses fils Redhouane et Abdelkrim Daly, dont le recueil de
chants d'origine andalouse sont jusqu'à aujourd'hui encore
un ouvrage de référence.
KAMENDJA - Constantine - Les sons du Rhummel
Le "malouf" est la forme qu'emprunte la tradition musicale
arabo-andalouse à Constantine et en Tunisie.
Ce mot signifie en arabe "fidèle à la tradition". Fidélité au
patrimoine musical qui s'est enrichi dans l'Andalousie, du
VIIIème au XVème siècle, dans les cours royales, les
cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade,
Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la
célébration de l'amour courtois et de l'élan vers Dieu.
Avec l'expulsion d'Espagne, en 1492, des musulmans et
des juifs, s'est fermée une page, dont les échos cependant
perdurent dans *l'ibérie d'aujourd'hui.
S'est ouverte une nouvelle page, en Afrique du Nord et
dans toute l'aire arabo-musulmane, de l'Océan Atlantique
aux confins de la Perse. Musique vivante, même si ses
modes savants et, surtout, sa transmission orale l'ont
soumise à bien des *vicissitudes. Ainsi, des
24 " noubat " originelles, autant de suites correspondant
aux heures de la journée, l'Algérie n'a-t-elle pu en
conserver que douze.
* ibérie (ancien nom de l'Espagne et de toute la péninsule
ibérique)
* vicissitude (succession régulière d'événements :
changement, accident, affliction, agitation, aléa,
mésaventure, etc...)
Fermez les yeux, laisser votre coeur vibrer à chacune
des mesures du luth et de la cithare, s'accorder au
rythme du tambourin, s'élever sous l'arche de l'alto,
trésaillir à l'appel de la flûte bédouine
(si spécifique de Constantine)
Site internet de Serge Gilard
"Constantine d'hier et d'aujourd'hui"
Essentiellement mélodique et modale, la Musique
classique algérienne dite Andalouse, se maintient
grâce à une tradition orale dans laquelle *mélisme, et
autres ornementations, restent difficiles à symboliser
par le système de notation emprunté à l'occident.
Cette tradition est représentée en Algérie par trois
écoles : celle de Tlemcen ou Ghernati se revendique
de Grenade, celle d'Alger ou Sanaâ de tradition Cordouane,
enfin à Séville se rattache le Malouf de Constantine.
Au delà de ce rapprochement avec les villes de
l'Andalousie, les différences sensibles que l'on y décèle
restent plutôt liées aux influences locales qu'à une
différenciation originelle.
Dans les trois écoles cette pratique est représentée
par la Nouba que nous pouvons traduire par suite ; celle-ci
correspond à une composition instrumentale et vocale
qui se déroule selon un ordre établi et des règles
rythmiques et modales bien déterminées. Chaque Nouba
est construite sur un mode (Tab')(tempérament,*éthos)
précis duquel celle-ci tire son nom.
* mélisme (durée musicale longue constituée d'un groupe
de notes de valeur brèves)
* éthos (caractère commun à un groupe d'individus d'une
même société)
Nour Eddine Saoudi " La musique Classique Algérienne"
R'beb est un instrument de musique à cordes spécifiques
à la région de Tlemcen.
Le maître El Arbi Benssari a été le plus important mainteneur
de cette musique classique. Il jouait de R'beb et de la
Kouitra.
Il convient de rappeler son action et celles de ses disciples,
ses fils Redhouane et Abdelkrim Daly, dont le recueil de
chants d'origine andalouse sont jusqu'à aujourd'hui encore
un ouvrage de référence.
KAMENDJA - Constantine - Les sons du Rhummel
Le "malouf" est la forme qu'emprunte la tradition musicale
arabo-andalouse à Constantine et en Tunisie.
Ce mot signifie en arabe "fidèle à la tradition". Fidélité au
patrimoine musical qui s'est enrichi dans l'Andalousie, du
VIIIème au XVème siècle, dans les cours royales, les
cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade,
Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la
célébration de l'amour courtois et de l'élan vers Dieu.
Avec l'expulsion d'Espagne, en 1492, des musulmans et
des juifs, s'est fermée une page, dont les échos cependant
perdurent dans *l'ibérie d'aujourd'hui.
S'est ouverte une nouvelle page, en Afrique du Nord et
dans toute l'aire arabo-musulmane, de l'Océan Atlantique
aux confins de la Perse. Musique vivante, même si ses
modes savants et, surtout, sa transmission orale l'ont
soumise à bien des *vicissitudes. Ainsi, des
24 " noubat " originelles, autant de suites correspondant
aux heures de la journée, l'Algérie n'a-t-elle pu en
conserver que douze.
* ibérie (ancien nom de l'Espagne et de toute la péninsule
ibérique)
* vicissitude (succession régulière d'événements :
changement, accident, affliction, agitation, aléa,
mésaventure, etc...)
Fermez les yeux, laisser votre coeur vibrer à chacune
des mesures du luth et de la cithare, s'accorder au
rythme du tambourin, s'élever sous l'arche de l'alto,
trésaillir à l'appel de la flûte bédouine
(si spécifique de Constantine)
Site internet de Serge Gilard
"Constantine d'hier et d'aujourd'hui"
M'HERMA - Alger - La danse du foulard
El Hadj M'hamed d'El Anka a donné des titres de
noblesse à un nouveau genre populaire dont il
codifia les textes : le chaabi
Cette musique a fleuri dans la Casbah et le vieil Alger,
où elle animait les fêtes et les cérémonies familiales.
Aujourd'hui le chaabi est propagé par nombre de
chanteurs dont :
Cheikh Boudjemaa El Ankis
Ammar Ezzahi
Feu El Hadj Hachemi Guerrouabi
Abdelkakder Chaou
Autre élément musical Algérois la Zorna à la spécificité
inégalée : musique citadine des festivités par excellence,
elle ouvre les fêtes et accompagne les cortèges de la
mariée en mêlant la Ghaita dont Boualem Titiche fût
le virtuose incontesté, au t'bel, tambour à sonorité
grave et puissante qui se joue avec des baguettes.
El Hadj M'hamed d'El Anka a donné des titres de
noblesse à un nouveau genre populaire dont il
codifia les textes : le chaabi
Cette musique a fleuri dans la Casbah et le vieil Alger,
où elle animait les fêtes et les cérémonies familiales.
Aujourd'hui le chaabi est propagé par nombre de
chanteurs dont :
Cheikh Boudjemaa El Ankis
Ammar Ezzahi
Feu El Hadj Hachemi Guerrouabi
Abdelkakder Chaou
Autre élément musical Algérois la Zorna à la spécificité
inégalée : musique citadine des festivités par excellence,
elle ouvre les fêtes et accompagne les cortèges de la
mariée en mêlant la Ghaita dont Boualem Titiche fût
le virtuose incontesté, au t'bel, tambour à sonorité
grave et puissante qui se joue avec des baguettes.
LA TAKOUBA II - Djanet - Le cri de guerre
La Takouba signifie la danse du cri de guerre.
C'est aussi le nom que les Touareg donnent à leur épée.
La danse de la Takouba est impressionnante et fort
originale, les costumes amples et multicolores leur
donnent une allure de grands guerriers. Le mystère est
renforcé par le voile noir ou bleu indigo qui leur couvre
le bas du visage.
Par leur lance, leur épée et leur bouclier en cuir d'antilope,
ils semblent sortis du désert et s'en rendre maîtres.
Ce tableau est le dernier de ce thème
Merci infiniment Mr BENYAA pour vos sublimes oeuvres
La Takouba signifie la danse du cri de guerre.
C'est aussi le nom que les Touareg donnent à leur épée.
La danse de la Takouba est impressionnante et fort
originale, les costumes amples et multicolores leur
donnent une allure de grands guerriers. Le mystère est
renforcé par le voile noir ou bleu indigo qui leur couvre
le bas du visage.
Par leur lance, leur épée et leur bouclier en cuir d'antilope,
ils semblent sortis du désert et s'en rendre maîtres.
Ce tableau est le dernier de ce thème
Merci infiniment Mr BENYAA pour vos sublimes oeuvres
yousef a écrit:oui!!J'ai assez aimé ses peintures.
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